Une vague de chaleur longue et intense frappe l’Hexagone : 16 départements en vigilance rouge, 68 en orange.
La France a connu sa nuit et sa journée les plus chaudes jamais enregistrées, avant un pic attendu ce mardi, avec des températures pouvant grimper jusqu’à 41 °C. “Du jamais-vu”, a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique. Elle souligne l’ampleur territoriale de cette canicule, inégalée même par rapport à juillet 2019.
Écoles fermées et activités perturbées
Les fortes températures ont contraint plusieurs communes à fermer des écoles, notamment dans les zones rouges. 1.350 établissements scolaires à l’échelle nationale sont concernés par des fermetures totales ou partielles. À Melun, toutes les structures accueillant des enfants sont suspendues.
Pollution à l’ozone et mesures d’urgence
Ce pic caniculaire s’accompagne d’un pic de pollution à l’ozone, aggravé par la stagnation de l’air chaud. Les hôpitaux se préparent à une augmentation des admissions liées aux coups de chaleur, déshydratations et décompensations, qui peuvent survenir avec plusieurs jours de décalage, selon les médecins.
Même l’énergie impactée : réacteurs à l’arrêt
Symbole de l’impact structurel de cette chaleur, plusieurs réacteurs nucléaires ont dû être mis à l’arrêt ou ralentis en raison de la température trop élevée des cours d’eau utilisés pour leur refroidissement. Ces mesures sont prises pour préserver l’écosystème fluvial, déjà fragilisé par la sécheresse.
Un phénomène lié au changement climatique
Cette première grande canicule de l’été est marquée par son caractère précoce, intense et persistant, selon les climatologues. Elle pourrait dépasser, en durée, celle de 1976, qui avait tenu 14 jours.