Au terme d’un match spectaculaire, le FC Barcelone a su arracher le nul 3-3 contre un Inter Milan impitoyable de réalisme. Tout se jouera au retour.
Dans un stade olympique de Montjuic en fusion, les supporters catalans espéraient revivre les grandes heures européennes. Mais à peine le coup d’envoi donné, Marcus Thuram assénait une claque retentissante : 30 secondes, une Madjer étincelante, et l’Inter ouvrait le score dans un silence de stupeur. La 21e minute, rebelote : Dumfries, totalement oublié au second poteau, doublait la mise d’un ciseau venu d’ailleurs. Deux à zéro. Le Barça titubait.
Yamal, l’éclair dans la nuit
Il fallait un miracle. Il s’appelait Lamine Yamal. Dix-sept ans, l’insouciance des géants, et un bijou du gauche dans la lucarne de Sommer. Le public retrouvait espoir, et ses dribbles en feu faisaient trembler la défense milanaise. Barcelone revenait, égalisait, soufflait. Ferran Torres concrétisait une action d’école (38e), et tout était relancé.
Mais ce match n’avait pas fini de chavirer. De nouveau, l’Inter exploitait les failles aériennes blaugranas. Encore Dumfries, encore un coup de poignard (64e). L’histoire semblait se répéter, la défense voler en éclats.
Raphinha et la rage catalane
Mais Barcelone a du caractère. Une frappe lourde de Raphinha, déviée dans son but par Sommer, permettait une nouvelle égalisation (66e). Le gardien polonais Wojciech Szczęsny, impérial dans les cages catalanes, sauvait ensuite les siens d’un quatrième but. La VAR annulait même une réalisation milanaise pour hors-jeu millimétré. Le destin tenait à garder ce suspense vivant.
Une finale en ligne de mire
Yamal aurait pu tout faire basculer à la 87e, mais sa frappe enroulée s’écrasait sur l’équerre. Barcelone reste en vie. Et dans six jours, au stade Giuseppe Meazza, il faudra plus qu’un miracle : il faudra une bataille totale pour rejoindre Munich, terre de finale.
Le Barça rêve encore. Mais il lui faudra défendre autrement pour transformer ce rêve en réalité.