Face à la hausse dramatique des accidents, le gouvernement relance le permis à points, abrogé en 2015, avec un système modernisé pour responsabiliser les conducteurs.
Accidents mortels en série, comportements à risque généralisés, familles endeuillées chaque semaine : la situation sur nos routes est devenue critique. Excès de vitesse, conduite en état d’ivresse, téléphone au volant… L’insécurité est telle que le gouvernement a décidé de relancer le permis à points, avec une version modernisée et adaptée aux défis d’aujourd’hui.
Un système revisité
Pas question de copier-coller l’ancien modèle. Trois sous-comités ont été constitués pour bâtir une réforme solide :
- Révision législative : l’ancienne Road Traffic (Amendment) Act sera revue en profondeur. Le futur système promet plus de souplesse, mais une fermeté accrue contre les comportements dangereux.
- Transition numérique : la gestion des points sera entièrement digitalisée. Certificats, notifications, démarches : tout passera par des plateformes en ligne sécurisées.
- Nouvelle grille d’infractions : de nouvelles pénalités entreront en vigueur, avec un focus sur des pratiques devenues courantes et risquées (usage du portable au volant, non-respect des piétons…).
Sanctionner pour sauver
Le principe est simple : à chaque infraction, une perte de points. Et quand le capital est épuisé, suspension ou retrait du permis.
Mais au-delà de la sanction, le gouvernement veut surtout prévenir et sensibiliser : conduire prudemment, c’est protéger sa vie et celle des autres.
Une mobilisation collective
Pour réussir ce virage, tous les usagers de la route seront mis à contribution : automobilistes, motards, cyclistes et piétons.
Une large campagne de sensibilisation est en préparation pour accompagner la relance du système et restaurer un climat de respect et de sécurité sur nos routes.
Car la sécurité routière n’est pas qu’une affaire de loi : c’est un choix de société.