En annonçant la participation de l’île aux finales nationales du Bocuse d’Or, le ministre délégué au Tourisme, Sydney Pierre a lancé un message fort : Maurice ne se contente plus de séduire les touristes par ses saveurs exotiques — elle revendique désormais sa place parmi les grandes nations culinaires.
Ce mardi le ministre a livré un plaidoyer vibrant en faveur de la reconnaissance internationale de la gastronomie mauricienne. « Ce n’est pas qu’un concours. C’est un message. Maurice cuisine, et le monde va devoir écouter. »
Une cuisine, une nation, un destin
Le Bocuse d’Or, prestigieuse compétition internationale, n’est pas simplement une vitrine d’élite pour les chefs du monde entier. C’est une scène de haute voltige, où la passion, la précision et la créativité sont les ingrédients d’une performance mémorable. Pour Maurice, y faire son entrée est plus qu’un honneur : c’est une affirmation d’identité.
« Le fait même que nous soyons présents à cette étape, c’est un signal au monde : la gastronomie mauricienne a atteint sa majorité. Elle a muri, elle a trouvé sa voix, et elle est prête à rayonner », a martelé le ministre délégué.
Les chefs finalistes : porte-drapeaux d’un héritage
Sydney Pierre a tenu à saluer avec ferveur les chefs en compétition. Des jeunes talents « forés dans le feu du travail », qui, selon ses mots, sont « plus que des concurrents — ce sont des ambassadeurs de notre culture, des gardiens de nos traditions, et les architectes de notre avenir. »
Les finales nationales ne sont pas un simple palier : « C’est un rite de passage. Un laboratoire d’audace. Une déclaration de fierté. »
Maurice, saveurs du monde
« Des coins de rue de Port-Louis aux tables raffinées de nos resorts, notre cuisine raconte une histoire de métissage, de mémoire et d’audace. Elle est prête à parler une langue universelle : celle du goût, celle de l’émotion. »
Le Bocuse d’Or, selon Sydney Pierre, est le tremplin qui permettra à Maurice de traduire cette richesse en reconnaissance mondiale.
Un message aux finalistes : “Vous portez tout un pays”
Dans un moment empreint d’émotion, le ministre délégué s’est adressé directement aux finalistes :
« Vous portez plus que des couteaux et des recettes. Vous portez l’âme d’une nation. Vos mains préparent bien plus que des plats : elles préparent notre avenir. »