Le Paris Saint-Germain joue, ce samedi 31 mai à Munich, une finale de Ligue des champions historique face à l’Inter Milan. Objectif : ramener en France un deuxième sacre européen, 32 ans après l’exploit de l’OM.
Le PSG est à 90 minutes — ou plus — d’un exploit monumental. Face à l’Inter Milan, triple vainqueur de la Ligue des champions, le club de la capitale s’apprête à disputer sa deuxième finale de C1, après celle perdue en 2020 contre le Bayern Munich. Une nouvelle chance d’écrire l’histoire du football français, qui n’a connu qu’un seul sacre européen : celui de l’Olympique de Marseille, en 1993.
« On a envie de marquer l’histoire. C’est le moment pour le Paris Saint-Germain de gagner la Ligue des champions », affirmait Ousmane Dembélé le 11 mai dernier, fraîchement sacré meilleur joueur de Ligue 1. À 28 ans, l’ancien Barcelonais, repositionné en numéro 9 par Luis Enrique, incarne désormais le nouveau visage de l’attaque parisienne. Un rôle de leader assumé, notamment depuis le départ de Kylian Mbappé au Real Madrid l’été dernier.
Un passé douloureux, un futur à conquérir
Le football français traîne une malédiction européenne : une seule victoire en finale sur les sept dernières disputées par des clubs hexagonaux. Le PSG, en 2020, avait touché du doigt le trophée lors d’un tournoi exceptionnel à huis clos à Lisbonne, organisé pendant la pandémie. Mais face au Bayern, la marche était trop haute : Neymar et ses coéquipiers s’étaient heurtés à la rigueur allemande, et Kingsley Coman, enfant du club parisien, avait crucifié son club formateur.
L’Inter, une machine à finale
Mais cette année, c’est un autre géant qui se dresse sur la route du PSG : l’Inter Milan. Les Nerazzurri connaissent la recette des grandes soirées. Avec trois Ligues des champions à leur actif (1964, 1965, 2010), ils ont fait de l’Europe leur terrain de jeu favori. Redoutables d’efficacité, expérimentés et organisés, les Italiens ne viendront pas à Munich pour faire de la figuration.
Paris, l’heure de vérité
Ce samedi, à Munich, le PSG n’a plus d’excuse. Plus d’alibi. Le projet qatari, lancé il y a plus d’une décennie, atteint un nouveau point de bascule. Gagner la Ligue des champions, ce n’est plus un rêve : c’est une exigence. Un devoir.
Avec un effectif jeune, explosif et renouvelé, Luis Enrique a su donner une nouvelle identité au club. Dembélé, Zaïre-Emery, Barcola, et d’autres symbolisent cette génération PSG post-Mbappé. Reste à savoir si l’histoire, si longtemps attendue, se laissera enfin écrire.
Verdict ce soir.