Dix ans de silence. Dix ans d’attente. Et aujourd’hui, l’heure de la riposte. Dawood Rawat, ancien patron du groupe BAI, a franchi les portes du Central Criminal Investigation Department (CCID), accompagné de son avocat Me Rishi Hardowar. Objectif : déposer une plainte officielle pour ce qu’il qualifie de «crime orchestré » contre sa famille et son empire.
« On a détruit mon nom, ma vie, mon héritage. Ce qui s’est passé n’était pas un simple effondrement bancaire. C’était un sabotage organisé », affirme-t-il, le ton grave et déterminé.
Dans sa déclaration à la police, l’homme d’affaires remet en cause la légitimité de la révocation de la licence bancaire de Bramer Bank, intervenue en 2015. Il soutient que cette décision n’était pas motivée par des critères financiers réels, mais par un plan délibérément monté pour nuire au groupe BAI. Des documents ont été remis aux autorités pour étayer ses accusations.
« Un crime a été commis contre ma famille et mes enfants. Ceux qui l’ont perpétré doivent répondre de leurs actes. »
Pourquoi avoir attendu aussi longtemps ? Dawood Rawat ne tourne pas autour du pot : « Je n’avais aucune confiance en l’ancien régime. » Aujourd’hui, il dit croire en une justice impartiale, capable de faire la lumière sur ce qu’il qualifie d’injustice profonde. « Je ne demande pas de faveur. Je veux seulement que justice soit faite. »