Ce samedi, les rues de Rose-Hill ont été animées par une marche pacifique organisée par le Kolektif 420, soutenu par plusieurs ONG. Leur objectif : sensibiliser l’opinion publique et interpeller les autorités sur le fléau des drogues synthétiques qui gangrènent Maurice.
À travers cette action citoyenne, les organisateurs ont voulu mettre en lumière la facilité d’accès à ces substances dangereuses, qui affectent en particulier les jeunes générations. Pour Wesley Sarah, président du Kolektif 420, il est temps d’explorer d’autres voies pour enrayer ce phénomène. Il plaide ainsi pour la légalisation du cannabis, qu’il considère comme une alternative potentielle face aux drogues de synthèse.
Nathalie Dupré, vice-présidente du groupe, abonde dans le même sens. Selon elle, les drogues dures ruinent l’avenir des futures générations et il devient impératif de trouver des solutions efficaces pour endiguer ce fléau.
La marche de Rose-Hill s’inscrit dans un débat complexe où les enjeux de santé publique, de politique répressive et d’éventuelles stratégies de dépénalisation se croisent. Si certains estiment que la légalisation du cannabis pourrait constituer un outil de lutte, d’autres prônent des approches plus traditionnelles, centrées sur la prévention et le renforcement des contrôles.
À travers cette initiative, les membres du Kolektif 420 souhaitent avant tout ouvrir le dialogue et provoquer une réflexion nationale sur les meilleures réponses à apporter face à l’urgence posée par la prolifération des drogues synthétiques.