C’est fait ! Le Paris Saint-Germain a décroché, samedi soir à Munich, le graal qui lui échappait depuis des décennies. En balayant l’Inter Milan (5-0) en finale de Ligue des champions, le club de la capitale écrit la plus belle page de son histoire et s’offre un triomphe absolu.
Une démonstration de force
Face à une Inter méconnaissable, Paris n’a laissé aucune place au doute. Dès la 12e minute, Achraf Hakimi lançait les hostilités d’une frappe croisée, bien servi par le jeune Désiré Doué. Huit minutes plus tard, ce dernier, titularisé à la surprise générale à la place de Barcola, doublait la mise d’un tir précis sous la barre. À 19 ans, l’international français a illuminé la finale, enchaînant les percées incisives et les gestes justes.
En seconde période, il s’offrait même un doublé (63e), avant que le Géorgien Kvaratskhelia (73e) et le titi parisien Senny Mayulu (86e) ne parachèvent le chef-d’œuvre. Cinq buts, aucun encaissé : un record absolu dans une finale de C1.
Un quadruplé historique
Avec ce sacre européen, le PSG réalise un quadruplé inédit : Ligue des champions, Ligue 1, Coupe de France et Trophée des champions. Du jamais-vu dans le football français. Le club devient ainsi la deuxième formation tricolore à soulever la C1, 32 ans après l’OM de 1993.
Pour les Parisiens, cette victoire efface enfin les années de frustration, les échecs à répétition, et fait taire les critiques sur leur supposée incapacité à briller sur la scène européenne.
Inter en plein cauchemar
Côté italien, le naufrage est total. Finaliste malheureux en 2023 face à Manchester City, l’Inter Milan échoue une nouvelle fois aux portes du paradis. Deuxième de Serie A derrière Naples, les Nerazzurri terminent bredouilles. Leur rêve d’une quatrième étoile (après 1964, 1965 et 2010) s’évapore dans le ciel bavarois.
Paris change de dimension
Ce sacre marque un tournant. Le PSG n’est plus simplement un géant économique ou une machine à records domestiques. Il est désormais un monstre européen. Et au vu de la jeunesse et de la profondeur de son effectif, ce premier titre pourrait bien en appeler d’autres.