Un après-midi sombre s’est abattu sur Holyrood, à Vacoas, ce vendredi 30 mai. Aux alentours de 15h, un incendie s’est déclaré dans une maison de ce quartier résidentiel, alertant immédiatement les services d’urgence. Pompiers et policiers ont été dépêchés sur les lieux après un appel signalant un violent feu de maison.
À leur arrivée, les secours ont rapidement circonscrit les flammes, évitant qu’elles ne se propagent aux habitations voisines. Mais ce qui n’était au départ qu’un feu domestique a vite pris une tournure dramatique. Une fois l’incendie maîtrisé, les pompiers ont découvert, à l’intérieur de la demeure, un corps sans vie, partiellement carbonisé.
La victime a été formellement identifiée : il s’agit du propriétaire de la maison, un policier de 40 ans, affecté à une unité opérationnelle. Très vite, les autorités ont sécurisé les lieux afin de permettre aux premières constatations médico-légales de se dérouler dans les meilleures conditions.
Le médecin légiste, le Dr Shaila Prasad Jankee, s’est rendue sur place pour examiner le corps avant son transfert à la morgue de l’hôpital Victoria, à Candos. L’autopsie pratiquée dans la soirée devait permettre de déterminer les causes exactes du décès.
Pour l’heure, les circonstances entourant ce drame restent floues. S’agit-il d’un accident domestique, d’un acte volontaire, ou d’un possible acte criminel ? Rien n’est exclu. Une enquête a été ouverte, et selon les premières informations disponibles, les enquêteurs privilégient une approche prudente. Aucun élément ne permet encore de confirmer ou d’infirmer une des hypothèses à ce stade.
Le voisinage, choqué par l’ampleur du sinistre et la découverte du corps, témoigne d’un homme « discret mais respecté ». Selon certains proches, il n’aurait montré aucun signe de détresse récemment. D’autres évoquent cependant un certain isolement.
Les services d’enquête s’appuieront sur les images de caméras de surveillance de la zone, les témoignages et les résultats de l’expertise médico-légale pour tenter de reconstituer les dernières heures de la victime. Le laboratoire scientifique de la police a également été mobilisé pour déterminer l’origine exacte du foyer d’incendie.