Mis en cause dans la polémique entourant la nomination des administrateurs de la National Empowerment Foundation (NEF), le Junior Minister Kugan Parapen livre sa version des faits. Il défend la transparence du processus, tout en reconnaissant certains malentendus.
Kugan Parapen affirme avoir passé plus de 60 heures à étudier les 269 dossiers reçus dans le cadre de l’appel à candidatures pour le nouveau conseil d’administration de la NEF. Un exercice, selon lui, inédit et salutaire, mais entaché par des erreurs de perception.
« En politique, la perception est aussi importante que la réalité. L’implication de membres de Rezistans ek Alternativ dans le tri initial des dossiers a été perçue comme une tentative d’ingérence, ce qui n’était pas le cas », concède-t-il.
Les candidatures ont été classées selon trois catégories — Rejetés, May Be, Expertise — et des codes internes (POL, ACQ) ont été ajoutés pour signaler les candidatures politiquement sensibles ou personnelles. « Mais cela n’a en rien pesé sur les choix finaux », assure-t-il.
Sur les neuf administrateurs finalement nommés, six étaient totalement inconnus de lui. Les trois autres sont des connaissances, mais n’ont bénéficié d’aucun passe-droit. Il affirme aussi que deux anciens chefs de campagne pro-gouvernementaux ont été écartés.
Kugan Parapen insiste sur l’inclusion de profils issus de milieux modestes, une première pour la NEF. « Rien sur nous sans nous », dit-il en évoquant l’avenir des réformes sur le handicap.
Enfin, il présente ses excuses aux administrateurs nommés : « Je regrette de ne pas avoir mieux défendu leur intégrité. Ils méritent notre confiance. »