Le Premier ministre mauricien, Dr Navin Ramgoolam, a été reçu au palais de l’Élysée par le président français Emmanuel Macron, dans le cadre d’une rencontre officielle marquée par les honneurs protocolaires et des échanges de haut niveau. Cette rencontre symbolise le raffermissement des relations bilatérales entre la France et Maurice, deux nations liées par une vision commune pour l’avenir.
Océan, coopération régionale et diplomatie climatique
Au cœur des discussions : la protection des océans, un enjeu central pour les deux pays insulaires. Le président Macron a salué la participation active de Maurice à la récente Conférence des Nations unies sur l’Océan, et a félicité le pays pour avoir été l’un des premiers à ratifier le traité international sur la haute mer.
« C’est un engagement exemplaire pour la préservation de nos océans », a déclaré Emmanuel Macron, soulignant l’importance d’une gouvernance maritime durable dans un contexte géopolitique en mutation.
Le président français a également exprimé son regret de n’avoir pu effectuer la visite prévue à Maurice en avril dernier, mais a assuré qu’il se rendrait sur l’île « avec beaucoup de bonheur » dans les mois à venir.
Un partenariat académique sauvé et renforcé
Autre point fort de la rencontre : la coopération éducative entre la MCCI Business School à Maurice et l’Académie de La Réunion. Une collaboration dont l’avenir semblait incertain, mais qui a été formellement réaffirmée par le président Macron.
« Non seulement les examens vont se poursuivre, mais la coopération sera consolidée », a annoncé Dr Navin Ramgoolam, ajoutant que l’éducation et la formation demeurent des piliers essentiels du développement commun.
Une relation fondée sur des valeurs partagées
Cette rencontre à l’Élysée vient consolider des liens historiques, économiques et culturels profonds, mais aussi raviver une vision partagée des grands enjeux globaux, notamment en matière de transition écologique, de protection de la biodiversité marine, et de coopération dans la zone océan Indien.
Maurice et la France réaffirment ainsi leur volonté de construire une diplomatie verte et solidaire, face aux défis environnementaux, géopolitiques et humains du 21e siècle.
