Une semaine après l’attentat sanglant au Cachemire, le Premier ministre indien Narendra Modi a donné carte blanche à son armée pour une riposte. La cible ? Le Pakistan, que New Delhi accuse sans détour d’avoir orchestré l’attaque. « Les forces armées ont la liberté de choisir le moment, le mode et les cibles de leur réponse », a confié une source gouvernementale à l’AFP. L’Inde, dit Modi, frappera fort. Et frappera juste.
Islamabad n’a pas tardé à répliquer verbalement. Le gouvernement pakistanais affirme détenir des informations précises sur une frappe imminente indienne dans les 36 prochaines heures. « Toute agression recevra une riposte décisive. L’Inde en assumera les conséquences », a averti le ministre Attaullah Tarar. Tandis que les ambassades se vident, les deux puissances nucléaires se rapprochent dangereusement du point de rupture.
Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a appelé le secrétaire général de l’ONU à intervenir pour freiner l’escalade. Antonio Guterres a répondu en exhortant les deux pays à la retenue, conscient qu’un affrontement armé entre l’Inde et le Pakistan aurait des conséquences tragiques. La Chine, elle aussi, appelle au dialogue. Washington tente de calmer le jeu par la voix du secrétaire d’État Marco Rubio, en contact avec les deux camps.
Sur le terrain, les signaux d’alerte se multiplient. Islamabad affirme avoir abattu un drone indien. Le Cachemire, cette terre déchirée depuis 1947, est de nouveau au bord du gouffre. La colère gronde, les armées s’arment, et les peuples, eux, redoutent le pire. Un engrenage s’enclenche, et la paix, une fois encore, vacille.