Alors que les tensions entre l’Iran, Israël et les États-Unis atteignent un nouveau sommet après les récentes frappes américaines sur des sites nucléaires près de Téhéran, la communauté internationale tente d’éviter un embrasement régional. Le Premier ministre indien Narendra Modi, dont le pays est une puissance nucléaire, s’est entretenu par téléphone avec le président iranien Massoud Pezeshkian ce samedi. “Nous avons discuté en détail de la situation », a déclaré Modi sur le réseau social X (anciennement Twitter), faisant part de sa profonde préoccupation face à l’escalade militaire. Il a insisté sur la nécessité urgente de désescalader et a souligné que « la diplomatie et le dialogue sont la seule voie à suivre », appelant à un rétablissement rapide de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionales.
Dans le même temps, la Turquie a durci le ton. Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a accusé Israël de plonger toute la région dans un “désastre total” à travers ses frappes massives contre les infrastructures militaires et nucléaires iraniennes. Devant ses homologues des pays musulmans, Fidan a exhorté les puissances mondiales à empêcher la guerre de dégénérer en un conflit régional incontrôlable. « Israël agit en toute impunité, et si personne ne l’arrête, c’est toute la région qui sombrera », a-t-il déclaré. Alors que les missiles volent des deux côtés et que les victimes civiles s’accumulent, les appels au calme se multiplient mais peinent à infléchir la logique de guerre. Pour l’heure, ni Téhéran ni Tel-Aviv ne semblent prêts à céder du terrain.