Une scène bouleversante s’est jouée à la lisière du village : le corps sans vie d’un homme a été retrouvé suspendu à un arbre, dans ce qui semble être un nouveau cas de suicide. L’onde de choc a traversé L’Escalier en quelques heures, ravivant les inquiétudes face à la montée silencieuse de la détresse psychologique dans notre pays.
À l’intérieur de la voiture de la victime, les policiers ont retrouvé trois seringues, une poudre suspectée d’être de l’héroïne, ainsi qu’une pièce d’identité. C’est ce document qui a permis d’identifier l’homme : un habitant de Nouvelle-France, âgé de 39 ans. L’autopsie, pratiquée par le Dr Chamane, a confirmé une mort par asphyxie due à la pendaison.
Une tendance alarmante
Ce drame n’est pas un cas isolé. Selon les chiffres des autorités sanitaires et de Befrienders Mauritius, le nombre de suicides est en augmentation constante ces dernières années, particulièrement chez les hommes âgés de 30 à 50 ans. Addictions, solitude, pression économique, isolement émotionnel : autant de facteurs qui plongent de plus en plus de personnes dans le désespoir.
Quand tout semble s’effondrer, qui tend la main ?
Face à cette spirale de souffrance invisible, des organisations comme Befrienders Mauritius tirent la sonnette d’alarme. Leur ligne d’écoute est de plus en plus sollicitée, preuve que les maux silencieux rongent nos communautés. Mais les moyens manquent, et les tabous persistent.
« Il avait arrêté de parler à tout le monde… »
Un proche témoigne
Dans l’édition de ce dimanche, retrouvez en grand format le témoignage exclusif d’un ami proche de la victime, qui revient sur les signes de repli, les cris étouffés, et cette lente descente dans l’ombre.