Le gouvernement demeure déterminé à transformer le système éducatif afin de répondre aux exigences du marché du travail et aux rapides avancées technologiques, a affirmé le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Science et de la Recherche, Dr Kaviraj Sharma Sukon qui s’exprimait à l’occasion de l’ouverture d’une conférence de trois jours sur le potentiel des micro-certifications en Afrique australe (PoMiSA), organisée par la Higher Education Commission (HEC).
L’événement rassemble près de 70 participants venus d’Afrique australe, d’Europe et des États-Unis, comprenant des représentants d’universités, des décideurs politiques, des organismes d’accréditation et des acteurs industriels. Le projet PoMiSA, financé par l’Union européenne, vise à renforcer l’enseignement supérieur et le développement des compétences professionnelles dans la région, en comblant les lacunes critiques et en favorisant l’employabilité et l’apprentissage tout au long de la vie.
Dans son discours, le ministre Sukon a insisté sur la nécessité de s’adapter rapidement et de manière décisive pour préparer les apprenants aux défis futurs. « Il faut aller au-delà des modèles traditionnels et adopter des systèmes d’apprentissage plus agiles, flexibles et réactifs », a-t-il déclaré.
Il a mis en avant le rôle essentiel des micro-certifications, décrites comme des formations courtes, modulables et ciblées, permettant aux apprenants de mettre à jour ou développer leurs compétences tout en restant en phase avec les besoins du marché du travail.
« Les micro-certifications ne sont pas des mini-diplômes, mais des opportunités d’apprentissage à impact maximal, qui augmentent l’employabilité et accélèrent le développement des compétences professionnelles », a souligné Dr Sukon.
Le ministre a rappelé que le Blueprint pour les micro-certifications dans l’enseignement supérieur, récemment approuvé par le Cabinet, constitue une étape majeure dans l’engagement du gouvernement pour les réformes éducatives. La Loi sur l’Enseignement supérieur a également été amendée pour fournir le cadre législatif nécessaire à l’intégration de ces micro-certifications.

