Dans une déclaration à l’Assemblée nationale ce lundi 23 juin, le Premier ministre a exprimé la vive inquiétude de Maurice face à l’escalade des violences au Moyen-Orient, appelant à un cessez-le-feu immédiat et au retour à la diplomatie.
Face à la recrudescence des tensions armées au Moyen-Orient au cours du week-end, le chef du gouvernement mauricien a sonné l’alarme. Selon lui, « la poursuite du conflit risque de déstabiliser toute la région, y compris l’océan Indien ».
Se plaçant résolument du côté de la paix, le Premier ministre a exhorté la communauté internationale à faire tout ce qui est en son pouvoir pour ramener les parties concernées à la table des négociations. « Il faut donner une chance à la diplomatie », a-t-il insisté.
Cette prise de parole survient alors que les affrontements ont atteint un niveau de violence jugé « extrêmement préoccupant » par plusieurs observateurs internationaux. Maurice, fidèle à son engagement pour le multilatéralisme et la résolution pacifique des conflits, souhaite faire entendre sa voix.
Le Premier ministre a également indiqué avoir chargé le ministère des Affaires étrangères d’émettre un communiqué officiel en ce sens.
Ce discours marque la volonté de Maurice de rester un acteur moral sur la scène internationale, en rappelant que la stabilité régionale est une condition essentielle à la paix mondiale. Il s’agit aussi d’un avertissement : les répercussions d’un conflit régional mal contenu pourraient atteindre nos rivages.